Éveil urbain
Une petit histoire qui montre comment toutes les parties bénéficient d’une gestion active des parties prenantes
Dietikon, dans l’agglomération de Zurich, que certains appellent la «Speckgürtel» (banlieue aisée) de Zurich, est le théâtre de la transformation de nos biens immobiliers de la Bollenhofstrasse. Notre gestionnaire d’actifs, Fundamenta Group (Schweiz) AG, a examiné à peu près toutes les variantes possibles pour faire entrer les biens immobiliers dans l’ère moderne. Pour la petite histoire:
l’acquisition des trois immeubles résidentiels datant de 1967 et répartis sur plusieurs parcelles remonte à 2007. Dans le cadre de nos mesures continues visant à obtenir un positionnement durable de notre portefeuille, nous avons soumis les trois biens immobiliers à un examen complet.
Les traces laissées par les décennies passées exigeaient une rénovation de grande envergure. Toutefois, notre gestionnaire d’actifs n’a pas voulu se contenter d’effectuer les travaux de remise en état les plus évidents pour assurer aux biens immobiliers une place dans le présent, mais il a étudié de manière approfondie toutes les possibilités et développé les stratégies les plus diverses.
Une évolution tournée vers l’avenir
Si vous vous demandez à présent quelles étaient ces stratégies, nous vous en donnons volontiers un aperçu. Les options envisageables, à savoir la construction neuve de remplacement, la rénovation ou encore la modernisation avec une surélévation en bois, ont toutes les trois été examinées. L’objectif était de quantifier et de comparer un maximum de facteurs, tels que la possibilité de créer nettement plus de logements en construisant du neuf ou de détruire l’énergie (grise) concentrée dans l’existant en le démolissant.
Le fait qu’une petite partie de l’un des terrains soit en copropriété avec un voisin a rendu la tâche encore plus complexe. De plus, l’un de nos bâtiments était mitoyen du sien. Cela a exigé un dialogue approfondi. En jargon moderne, on parle aujourd’hui volontiers de «stakeholder management actif».
Alors, comment résoudre cette situation? Après d’intenses discussions et en envisageant les solutions les plus diverses, notre gestionnaire d’actifs a réussi à trouver un accord avec le voisin pour qu’il nous cède sa part de copropriété. En contrepartie, nous lui avons cédé la surface de terrain de 190 m2 correspondant à sa part de copropriété, directement adjacente à son ancien terrain. Parallèlement, il nous a cédé à son tour le droit d’utilisation lié à la surface en question, plus une compensation, afin que nous puissions en tenir compte dans notre projet. Il n’a pas seulement gagné en argent, il dispose aussi désormais d’un bâtiment indépendant et d’un espace libre supplémentaire qui lui offre plus d’intimité.
Avantages communs
Pour nous, la plus-value résulte du fait que nous pouvons construire nettement plus d’espace habitable que jusqu’à présent, notamment grâce au transfert d’affectation. Notre décision était prise: ce serait un projet de construction nouvelle offrant environ un tiers de surface habitable en plus par rapport à l’existant. De plus, le nombre de bâtiments passe de trois à deux – de quatre étages chacun. La mise à disposition d’un plus grand espace vert d’un seul tenant constitue un autre effet positif. Globalement, les décisions reflètent une augmentation du nombre de mètres carrés et une augmentation du nombre de logements. Une situation gagnant-gagnant.
Des progrès pour un avenir durable
Outre l’intention d’obtenir une augmentation de la surface habitable disponible, l’intégration d’aspects de durabilité a également été un facteur clé dans les prises de décision de notre gestionnaire d’actifs. En conjuguant l’optimisation de l’espace et l’utilisation de technologies durables, il s’agit non seulement d’atteindre un confort (d’habitation) aussi élevé que possible, mais aussi de construire en préservant les ressources pour les générations futures.
C’est pourquoi le choix de la source de chaleur – chauffage urbain ou pompe à chaleur à sonde géothermique – a été longuement évalué. Merveilleuse coïncidence, la ville de Dietikon prévoyait d’étendre son réseau de chauffage à distance. Seulement, la ville était confrontée à un obstacle: elle ne disposait pas de suffisamment de place pour installer les conduites nécessaires au chauffage à distance.
Comment dit-on déjà? Fais le bien et parles-en autour de toi. C’est exactement ce qu’a fait notre gestionnaire d’actifs en permettant à la ville de faire passer une partie des conduites à travers notre terrain. Cela a permis dans le même temps de raccourcir les conduites et donc de réduire les coûts de construction. Voilà qui montre que lorsque deux parties cherchent à échanger ouvertement, il existe souvent une solution qui profite aux deux. Vient s’ajouter à cela le fait que la source du réseau de chauffage à distance est constituée par les rejets thermiques de l’usine de traitement des déchets de Dietikon, ce qui garantit là encore une utilisation efficace de l’énergie, qui plus est dans le respect du climat. Naturellement, les toits sont équipés d’une installation photovoltaïque.
Tous ces efforts sont récompensés par le fait qu’un permis de construire a déjà été obtenu et que les travaux de construction devraient commencer en avril 2024.
L’approche de notre gestionnaire d’actifs, qui consiste à examiner en détail les différentes options permettant d’envisager l’avenir des biens immobiliers, s’est révélée gagnante pour tout le monde. Les efforts coordonnés permettent non seulement de créer plus d’espace pour vivre, mais aussi de façonner un avenir un peu plus durable pour la région.